DEUIL D'UN COMPAGNON DE VIE

Perdre son compagnon de vie s'apparente à perdre une partie de soi. Que l'on ait partagé la même route pendant quelques années ou plusieurs décennies, c'est un témoin privilégié de notre vie qui nous quitte, emportant avec lui tout un monde de souvenirs, de rêves et de projets communs.

Citation inspirante
Que les mots «pour le meilleur et le pire» ait, ou non, été prononcés un jour, on avait accueilli avec joie le meilleur et on avait tenté de s'accommoder du pire, mais on avait vite oublié ce «jusqu'à ce que la mort vous sépare» qui marquait déjà une frontière qu'on ne pensait jamais devoir franchir... Aujourd'hui, on se retrouve de l'autre côté, seul, fatigué, mutilé d'une partie de soi-même que la mort a entraînée avec elle. Car, au-delà du compagnon ou de la compagne, on comprend avec une acuité exacerbée que c'est véritablement un pan entier de sa propre vie qui soudain s'effondre et disparaît à tout jamais. Cette perte se conjugue à tous les temps, et le travail de deuil qui s'initie jette son dévolu sur un passé, un présent et un futur qu'on avait décidé de partager. Le deuil du présent impose le deuil de ce qui a été et le renoncement à ce qui aurait pu être...
~Christophe Fauré, Vivre le deuil au jour le jour

LECTURES SUGGÉRÉES
~DIDION, Joan. L’année de la pensée magique. Paris, Grasset, 2007, 281 pages.
~GOLDBERGER, Corine. Quand la mort sépare un jeune couple : le veuvage précoce. Paris, Albin Michel, 2005, 244 pages.


DEUIL SUITE À UN SUICIDE

Le suicide d'un proche a le même effet qu'une bombe: bruyant et dévastateur. Bruyant, parce qu'il marque avec fracas un moment saisissant dans nos vies, qui passent d'un «avant» à un «après» marqué par la douleur... et la culpabilité. Dévastateur, aussi, parce que tous nos repères s'effacent... nous laissant seuls et perdus dans un monde tout à coup plus sombre.

LECTURES SUGGÉRÉES
~DÉSAULNIERS, Louis-Georges. Le suicide : en comprendre les multiples facettes. Montréal, Quebecor, 2011, 123 pages.
~FAURÉ, Christophe. Après le suicide d’un proche : vivre le deuil et se reconstruire. Paris, Albin Michel, 2007, 201 pages.
~FAVRE, Agnès. L’envol de Sarah : ma fille, sa vie, son suicide. Paris, M. Milo, 2007, 217 pages.
~LAMONTAGNE, Angèle. Lumière sur le suicide : oui à la vie ! Montréal, Quebecor, 2010, 160 pages.
~SÉGUIN, Monique. Le suicide : le comprendre pour le prévenir. Montréal, Éditions au Carré, 2009, 159 pages.


DEUIL D'UN ENFANT

Un enfant, c'est l'expression même de la joie de vivre, du pouvoir infini de la vie. Quand il meurt, brutalement ou suite à une longue maladie, c'est l'incompréhension totale et radicale.

LECTURES SUGGÉRÉES
~CANDLISH, Louise. Depuis que tu n’es plus là : roman. Paris, Presses de la Cité, 2009, 451 pages.
~FAVRE, Agnès.L’envol de Sarah : ma fille, sa vie, son suicide. Paris, M. Milo, 2007, 217 pages.
~HANUS, Michel.La mort d’un enfant : fin de vie de l’enfant, le deuil des proches. Paris,Vuibert, 2006, 368 pages.
~KÜBLER-ROSS, Elisabeth. La mort et l’enfant : souvenirs, lettres, témoignages. Genève, Éditions du Tricorne, 1986, 196 pages.
~LADOUCEUR, Isabel. Mon rayon de soleil : survivre à la mort de son enfant. Montréal, C. Feuillette, 2010, 214 pages.
~MONTIGNY, Francine de. Lorsque la vie éclate : l’impact de la mort d’un enfant sur la famille. Saint-Laurent, Éditions du Renouveau pédagogique, 1997, 472 pages.
~PLANTE, Anne.Histoire de Jonathan : pour expliquer la mort d’un enfant dans la famille. Montréal, Éditions Paulines, 1992, 24 pages.
~ROSTAIN, Michel.Le fils : récit. Paris, Oh! Éditions, 2010, 173 pages.
~RYAN, Regina Sara. L’insoutenable absence : comment peut-on survivre à la mort de son enfant ! Montréal, Éditions de l’Homme, 1995, 228 pages.
~TARDIEU, Laurence. Puisque rien ne dure. Paris, Stock, 2006, 127 pages.
~TÉTREAULT, Christian. Je m’appelle Marie. Montréal, Éditions de l’Homme, 2007, 206 pages.


DEUIL PÉRINATAL ET POSTNATAL

La perte d'un enfant, juste avant ou juste après sa naissance, est un drame sans nom, un élan de vie coupé à sa source.

LECTURES SUGGÉRÉES
~AUTHIER-ROUX, Frédérique. Ces bébés passés sous silence : à propos des interruptions médicales de grossesse. Toulouse, Erès, 1999, 68 pages.
~AUTHIER-ROUX, Frédérique. Aux marges de la vie: être parent d'un bébé mort, fragile ou handicapé. Toulouse, Erès, 1999, 58 pages.
~BACHAND, Sarah. Au-delà des mots : recueil sur le deuil périnatal. Québec. Publications du Québec. 2011, 127 pages.
~CANDLISH, Louise. Depuis que tu n’es plus là : roman. Paris, Presses de la Cité, 2009, 451 pages.
~FRÉCHETTE-PIPERNI, Suzy. Les rêves envolés: traverser le deuil d'un tout petit bébé. Boucherville, Éditions de Mortagne, 2005, 463 pages.
~GAREL, Micheline. L'attente et la perte du bébé à naître. Paris, Albin Michel, 2005, 250 pages.
~HANUS, Michel. La mort d’un enfant : fin de vie de l’enfant, le deuil des proches. Paris, Vuibert, 2006, 368 pages.
~HAUSSAIRE-NIQUET, Chantal. Le deuil périnatal: le vivre et l'accompagner. Barret-sur-Méouge, Le Souffle d'or, 2004, 158 pages.
~KÜBLER-ROSS, Elisabeth. La mort et l’enfant : souvenirs, lettres, témoignages. Genève, Éditions du Tricorne, 1986, 196 pages.
~LADOUCEUR, Isabel. Mon rayon de soleil : survivre à la mort de son enfant. Montréal, C. Feuillette, 2010, 214 pages.
~MAZET, Philippe et Serge LEBOVICI, Mort subite du nourrisson: un deuil impossible ?, Paris, Presses Universitaires de France, 1996, 400 pages.
~MONTIGNY, Francine de. Lorsque la vie éclate : l’impact de la mort d’un enfant sur la famille. Saint-Laurent, Éditions du Renouveau pédagogique, 1997, 472 pages.
~PAQUIN, Caroline. La chambre vide: perdre un enfant à la naissance. Boucherville, Les Éditions de Mortagne, 2005, 172 pages.
~PLANTE, Anne. Histoire de Jonathan : pour expliquer la mort d’un enfant dans la famille. Montréal, Éditions Paulines, 1992, 24 pages.
~RYAN, Regina Sara. L’insoutenable absence : comment peut-on survivre à la mort de son enfant ! Montréal, Éditions de l’Homme, 1995, 228 pages.
~TARDIEU, Laurence. Puisque rien ne dure. Paris, Stock, 2006, 127 pages.

LIENS INTÉRESSANTS

DEUIL D'UN PARENT, D'UN FRÈRE OU D'UNE SOEUR

La famille, on le sait, c'est sacré. La douleur est donc d'autant plus vive quand l'un de ses membres meurt. Non seulement l'unité de la cellule familiale est atteinte, mais il peut parfois arriver que ce décès réveille des tensions souterraines ou ravive des douleurs enfouies...

Citation inspirante
Les parents procurent un lieu unique sur cette planète, et ce lieu, c'est «chez nous», là où nous pouvons retourner, si besoin est, pour être aimé et sentir que nous sommes bien à notre place. Ce lieu, dans le coeur des parents et dans notre esprit, existe depuis le début de notre vie; il fleurit, transmis de génération en génération, depuis l'aube des temps. Il est là, que les parents soient bons ou non, attentifs ou indifférents, vieux ou jeunes, malades ou sains, logés dans la maison de la famille ou dans une institution. Ce lieu ne peut être imité. Il ne peut être recréé. Il n'y a qu'un lieu qui soit le véritable lieu que nous appelons «chez nous». Après la mort de nos parents, il disparaît. La perte inestimable de «ce lieu qui s'appelle chez nous», où qu'il se trouve et quelle que soit la qualité des événements qui s'y sont déroulés quand nos parents étaient en vie, est un thème récurrent dans de nombreuses évocations du deuil des parents.
~Alexander Levy, Surmonter le deuil de ses parents

LECTURES SUGGÉRÉES
~DE LESTRADE, Agnès. La vie sans moi. Verneuil-sur-Seine, Mic_Mac, 2010, 62 pages.
~HANUS, Michel. La mort d’un parent : le deuil des enfants. Paris, Vuibert, 2008, 289 pages.
~LEVY, Alexander. Surmonter le deuil de ses parents. Paris, InterÉditions, 2000, 182 pages.

LIENS INTÉRESSANTS

DEUIL SUITE À UNE LONGUE MALADIE

Quand une longue et souffrante maladie affecte l'un de nos proches, ou nous-même, l'impuissance peut envahir nos vies. Comment envisager l'avenir sereinement, quand jour après jour on perd un peu plus d'énergie? Si nous devons nous préparer difficilement à perdre un être que l'on aime, il ne faut surtout pas oublier que pour la personne qui meure doucement, c'est toute une série de deuils à affronter...

Citation inspirante
La première idée qui console, c’est qu’il n’y a rien d’injuste dans la mort. Dans mon cas, la seule différence, c’est le moment où cela arrive, pas le fait que cela arrive. La mort fait partie du processus de vie, tout le monde y passe. En soi, c’est très rassurant. On n’est pas détaché du bateau. Ce n’est pas comme si quelqu’un disait : Toi, tu n’as plus de carte, tu ne peux plus monter." Ce quelqu’un dit simplement : «Ta carte s’épuise, bientôt, elle ne marchera plus. Profites-en maintenant, fais les choses importantes que tu as à faire.»
~David Servan-Schreiber, à propos du cancer qu'il n'aura pas pu vaincre

LECTURES SUGGÉRÉES
~ABIVEN, Maurice (dir.). Pour une mort plus humaine. Expérience d'une unité hospitalière de soins palliatifs. Paris, Masson, 2004, 207 pages.
~KÜBLER-ROSS, Elisabeth. Les derniers instants de la vie. Genève, Labor et Fides, 1975, 279 pages.
~RUSZNIEWSKI, Martine. Face à la maladie grave: patients, familles, soignants. Paris, Dunod, 1995, 206 pages.
~SEBAG-LANOË, Renée. Mourir accompagné. Paris, Desclée de Brouwer, 1986, 296 pages.


LIENS INTÉRESSANTS

DEUIL SUITE À UNE MORT SUBITE OU ACCIDENTELLE

On entend parfois dire de quelqu'un qui est mort subitement qu'il a eu une «belle mort», qu'il est parti sans voir sa santé se détériorer et qu'il n'a pas souffert... Pour ceux qui restent, par contre, c'est un choc majeur: il faut brusquement faire face à l'absence, sans aucune possibilité de retour... ou de deuxième chance.

LIENS INTÉRESSANTS

DEUIL ANIMALIER

Longtemps mésestimé, voire ignoré, le deuil de nos animaux de compagnie est aujourd'hui mieux reconnu. Bien que d'associer les mots «deuil» et «animal» dans la même phrase en surprenne encore plus d'un, il suffit d'avoir vécu une fois la perte d'un animal aimé pour comprendre la souffrance que cela implique... surtout quand c'est nous qui avons du prendre la décision de mettre fin aux souffrances de notre petit compagnon.

Citation inspirante
Alors n'ayons pas honte de vivre le deuil de notre animal de compagnie, car il marque l'attachement que nous avions pour lui. Il est normal d'avoir créé un lien affectif avec un animal qui a été près de nous cinq, dix ou quinze ans, qui demandait beaucoup mais qui donnait beaucoup en retour.
~France Carlos, Guide de survie. Deuil animalier

LECTURES SUGGÉRÉES
~CARLOS, France. Guide de survie. Deuil animalier. Saint-Constant, Éditions Broquet, 2008, 190 pages.
~ENGELBERT, Éric. Mon chien est mort. Paris, Grasset-Jeunesse, 2008, 45 pages.
~GOLAY RAMEL, Martine. Accompagner son animal vieillissant. Vivre son grand âge et surmonter son deuil, Saint-Julien, Jouvence Éditions, 2008,128 pages.
~VON ALLMEN-BALMELLI, Marina. Quand l'animal s'en va... Gérer la perte de son animal de compagnie, Jouvence Éditions, 2007.

LIENS INTÉRESSANTS